Un nouveau rapport de l’Institut adMare examine les flux de capitaux dans le secteur canadien des sciences de la vie et l'urgence de mieux capter la valeur économique au pays

Un nouveau rapport de l’Institut adMare examine les flux de capitaux dans le secteur canadien des sciences de la vie et l'urgence de mieux capter la valeur économique au pays

Vancouver (C.-B.), Toronto (Ont.) et Montréal (Qc) – Le 9 juillet 2025 – Le Canada a développé un secteur des sciences de la vie de calibre mondial, mais en l’absence d’investissements domestiques plus soutenus, une grande partie de la valeur économique et de la propriété intellectuelle générées s’échappent à l’étranger. 
 
Dans son deuxième livre blanc intitulé « Le Canada est-il maître de son avenir en sciences de la vie? », l’Institut adMare analyse les flux d’investissements selon les étapes de financement, les types d’investisseurs et leur origine, afin d’offrir une vue d’ensemble du paysage canadien de financement dans le secteur des thérapeutiques. L’objectif est de nourrir les discussions entre investisseurs, décideurs publics et intervenants du secteur sur les moyens de mieux capter et retenir la valeur économique issue de l’innovation canadienne en sciences de la vie. 
 
La croissance du secteur canadien des sciences de la vie – particulièrement dans le domaine des thérapeutiques – a été remarquable. Ce sous-secteur représente 42 % de l’ensemble des entreprises canadiennes du secteur et génère 78 % de la valeur totale des opérations de capital-risque. Les investissements annuels en capital-risque sont passés de 122 millions de dollars en 2013 à 842 millions de dollars en 2024, atteignant un sommet de 1,2 milliard en 2021, au plus fort de la pandémie de COVID-19. Les entreprises canadiennes ont également réalisé d’excellentes sorties: parmi les 20 plus importantes, on compte sept fusions-acquisitions de plus d’un milliard de dollars et six premiers appels publics à l’épargne (PAPE) de plus de 100 millions de dollars – une preuve du calibre mondial de notre science et de notre capacité à bâtir des entreprises concurrentielles à l’échelle internationale. 
 
Cependant, la participation des investisseurs canadiens diminue au fur et à mesure que les entreprises prennent de l’ampleur, passant de 42 % dans les tours de financement en démarrage à seulement 24 % dans les rondes de croissance avancée. Ce déclin met en lumière une faille structurelle dans l’écosystème canadien d’investissement. 
 
Les fonds domestiques sont trop peu nombreux et de taille trop modeste pour soutenir la croissance des entreprises de thérapeutique tout au long de leur cycle de financement. Ce sont donc principalement des firmes américaines de capital-risque qui comblent ces lacunes – et qui en récoltent les fruits. En effet, plus de 75 % des investisseurs ayant bénéficié des 20 plus importantes sorties sont étrangers, ce qui signifie que les rendements économiques et le contrôle de la propriété intellectuelle quittent de plus en plus le pays. 
 
« Nous bâtissons des entreprises de grande valeur ici, au Canada, mais trop souvent, les retombées économiques et le contrôle de la propriété intellectuelle s’en vont ailleurs », déclare Gordon C. McCauley, président et chef de la direction d’adMare BioInnovations. « Les fusions et acquisitions sont une composante naturelle d’un écosystème sain et, bien souvent, un signe de succès. Mais si le capital derrière ces transactions est majoritairement étranger, le cycle ne se brisera jamais. Une plus grande participation canadienne permettrait de réinvestir ici la valeur créée pour bâtir la prochaine génération d’entreprises, faire progresser l’innovation locale, renforcer notre écosystème et générer des retombées durables pour la population canadienne. » 
 
Le rapport souligne également le rôle transformateur que pourraient jouer les investisseurs institutionnels – en particulier les fonds de pension – pour combler les lacunes actuelles. Il met en lumière plusieurs exemples de politiques internationales réussies visant à mobiliser des investissements institutionnels domestiques au service de l’innovation et de la croissance économique nationale. 
 
Le constat est clair : le Canada doit en faire plus pour capter la valeur économique générée par son secteur des sciences de la vie. En rassemblant les investisseurs, les décideurs politiques et les intervenants du secteur, le pays pourra bâtir des entreprises d’ancrage qui prendront de l’expansion à l’échelle mondiale tout en demeurant enracinées ici, contribuant à une économie plus forte et plus durable. 
 
Lisez le livre blanc complet ici : Institut adMare 

 

 

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Pour plus d’information

Bethany Moir 
Directrice principale, Affaires publiques 
adMare BioInnovations 
bmoir@admarebio.com 

 

À propos d’adMare BioInnovations

Avec une multitude de découvertes scientifiques concurrentielles sur la scène mondiale, le Canada est prêt à devenir un chef de file dans le domaine des sciences de la vie. Pour que cela se concrétise, adMare BioInnovations utilise son expertise scientifique et commerciale, son infrastructure de R&D spécialisée et ses capitaux d’amorçage pour développer des entreprises solides dans le secteur des sciences de la vie, des écosystèmes robustes et favoriser l’émergence de talents adaptés aux besoins de l’industrie. Nous réinvestissons nos bénéfices dans l’industrie canadienne afin d’en assurer la pérennité. adMare a contribué à la création de 37 entreprises, dont 26 sont toujours actives. Ces entreprises ont attiré 2,4 milliards de dollars en capital-risque, ont une valeur combinée de 5,7 milliards de dollars et ont permis de créer plus de 1 000 emplois au Canada. Nos dynamiques centres d’innovation de Montréal et de Vancouver ont accueilli à ce jour 50 entreprises du secteur des sciences de la vie, et les 29 entreprises résidentes actuelles emploient plus de 370 professionnels des sciences de la vie. L’Académie adMare a formé plus de 800 apprenants, dont 91 % travaillent actuellement dans l’industrie des sciences de la vie. Pour plus d’information, veuillez consulter le site www.admarebio.com.

 

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